Bonne année à tous ! Je sais que le plateau d’huîtres est plus ou moins bien passé, et que nous repartons pour une nouvelle année de dingue. Pour bien commencer l’année, je voulais vous parler des groupes d’utilisateurs. J’imagine que vous lisez ce blog assis sur le petit coin d’aisance sur votre ipad, j’ai donc toute votre attention. Vous êtes un développeur, disons que vous avez un rapport à l’informatique. Votre métier consiste à écrire des logiciels pour des gens qui ne savent pas exactement ce qu’ils veulent, dans un délai qui ne sera jamais respecté, pour un budget qui sera forcément explosé. Vous faîtes partie d’une « Industrie ». Vos parents imaginent que vous êtes assis toute la journée devant un ordinateur et que vous assemblez des morceaux de texte à la chaîne. Vous êtes un « Ingénieur Informaticien » mais finalement vous faîtes un travail d’ouvrier. Bref il va falloir changer cela. Bonnes résolutions 2012, tout ça.
Je vous souhaite en 2012 de découvrir un groupe d’utilisateur. S’il y a un moyen de changer de métier, c’est bien de rencontrer d’autres personnes qui font le même métier que vous. Découvrir un groupe qui tourne autour de vos centres d’intérêts, particulièrement pour les Parisiens, est assez facile. A Paris nous avons par exemple le Paris JUG (Paris Java User Group) qui ce mardi propose une soirée DevOps. Petit clin d’oeil amical à ceux qui pensent que l’on ne parle que de Java : vous voyez on ne parle justement pas QUE de Java. Notez-le pour plus tard. Il y a aussi le Alt.NET, groupe des utilisateurs de la plateforme .NET. J’ai déjeuné avec Rui Carvalho, qui s’occupe du groupe de Paris, rencontre très sympa, où l’on voit que la même passion anime cette communauté. En décembre dernier vous auriez pu avoir une soirée Git par Sébastien Douche. Il y a le PAUG pour Paris Android User Group, le Paris Google Technology User Group pour rencontrer des développeurs autour des technologies Google. Si vous êtes une femme, il y a les JDuchess, qui permet aux femmes dans notre métier de se réunir. Ce soir par exemple il y a une soirée sur « Comprendre les langages dynamiques » animé par S.Douche à l’ISEP. Il y a aussi le Paris MongoDB User Group, le ParisJS pour tout ce qui tourne autour du Web et de Javascript, le Scala User Group, le Groovy User Group, le Scrum User Group, le SoftwareCraftmanship User Group ou encore le NoSQL User Group…
Bref tu l’auras compris : si tu es Parisien et que tu ne fais pas au moins une sortie en 2012 : c’est dommage.
Lorsque je dis « chérie, je sors » ma chère et tendre épouse sait que ce n’est pas (que) pour aller boire une bière avec des potes. Bon ok, c’est surtout ça. Mais c’est aussi et avant tout pour rencontrer d’autres personnes qui font le même métier que moi. Et qui, accessoirement, arrivent à voir leur métier avec un oeil passionné. Je vous encourage à prendre le temps de trouver un sujet qui vous intéresse et à vous bouger, ne serait-ce qu’un soir. Pour les Parisiens, il est assez facile de trouver une soirée par semaine, et de tenter l’aventure.
Allez-y, testez, et on en reparle à la fin de cette année.
0 no like
Testé et approuvé !
Mais il n’y a pas qu’à Paris que l’on trouve des soirées pour les développeurs, à Lannion on a Code d’Armor 😉
A Paris (peu au courant en province désolé), vous trouverez aussi l’AFPy (Python), les Mongueurs de Perl, Ruby France, Erlang, Clojure.. Contrairement aux années 90 ou c’était la mort pour trouver des gens intéressés, il est maintenant possible pour un gros geek associal de sortir tous les soirs (bon presque :).
C’est un changement vraiment important je trouve, la France est maintenant un endroit qui bouge : 3 personnes intéressées par une techno => paf un site web, une ml et des rencontres mensuelles. Et ça c’est cool.
Y’a même des types qui font des trucs tout seul, dingue !
Je rejoins Nicolas :
– sur Paris il y a des soirées tout le temps, pas seulement celles du PJUG.
– aller à une soirée s’inscrit dans une démarche d’intérêt pour ce qui se fait autour de votre profession. Ça vous donnera des idées sur votre orientation, votre sensibilité.
– finalement le plus difficile lorsque l’on est curieux et avide c’est de choisir …
Profitez de tout
Je dirais même plus, sur Paris le plus difficile c’est de choisir tellement les sujets traités sont variés