Après l’introduction de Christian FREI, l’un des organisateurs de Jazoon, voici qu’arrive James Gosling. En quelques mots, James est l’un des fondateurs de Java, le voir et l’écouter en live c’est intéressant. Le bonhomme est fortement teinté Geek, mais son discours est intéressant comme vous allez le voir.
Java tout d’abord, c’est 6 millions de développeurs dans le monde, c’est 6 millions de développeurs dans le monde, 10 milliards de JVM déployées, dont la moitié sur des périphériques mobiles. C’est encore 15 millions téléchargement du JRE par semaine. bref Java est « everywhere ».
James raconte une anecdote amusante : sa fille de 21 ans, étudiante, apprend en ce moment Java… Comme il dit « imaginez-là encours… elle répond au prof : oui c’est mon père qui a écrit ce machin »
Il nous présente l’histoire de Java, ses origines qui sont proches de l’électronique embarqué, de l’idée de « Write Once, Run everywhere ». Aujourd’hui le langage est plutôt « Learn Once, Work Everywhere » ce que je trouve plus actuel et correct. Il nous fait aussi prendre conscience que la plateforme Java dans son ensemble est aujourd’hui la vraie force de la communauté, au delà du langage en lui-même. Il est vrai que des langages comme Groovy ou Scala font aujourd’hui partis de la même famille.
Il continue ensuite : le réseau a tout changé. Des applications massives sont déployées en Java comme le réseau de santé au Brésil avec le dossier médical. Java est partout, dans votre PS3, dans votre télé, dans votre téléphone portable, dans votre voiture, au dessus de votre tête dans des satellites… Et oui !
Il aborde ensuite les produits de SUN Microsystems, avec une présentation de Glassfish V3 Preview. La sortie de Glassfish V3 est prévue pour septembre, en même temps que Java EE 6 (dixit Alexis qui est à côté de moi). Afin de démontrer la facilité avec laquelle on peut maintenant travailler avec les EJB 3.1, il montre une page JSP à laquelle il ajoute un appel vers un EJB3 en quelques lignes. Il sauvegarde le code, on recharge la page, et hop cela fonctionne. Sans redéployer. Et sans relancer une quelconque factory de Bean non plus, soit-dis en passant.
Il aborde ensuite une partie sur Netbeans 6.7 et le projet Kenai, ce qui semble très prometteur. Il parle ensuite de Java RealTime, une version adaptée aux contraintes du temps réel.
Viens ensuite la fameuse Loi de Moore, qui depuis 3 ans se tasse. Il semble qu’un plafond ait été atteint pour tout ce qui concerne la vitesse des CPU. Aujourd’hui c’est le nombre de processeurs, de coeurs, qui est important. Et à cet instant, James Gosling a une réflexion intelligente : si vous n’aviez pas la JVM, comment feriez-vous pour écrire un programme capable de fonctionner sur des CPUs multi-cores en étant capable de les utiliser ? Petit tacle gentil à nos voisins du C/C++
Sa présentation, quoique parfois un peu décalée, nous donnes une vision assez générale de la place de l’écosystème de Java. Il présente aussi JavaFX, j’ai un peu de mal à sentir l’enthousiasme, mais pas beaucoup sur le Cloud Computing. Il parle cependant du projet Kenai qui viserait à offrir un moyen de déployer dans le Cloud une application Java EE. A quand un GlassFish V3 « cloud-computed » ?
Allez il est temps de commencer la journée des sessions, je reprends le sac et on y va.
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