Première conférence : Groovy, Seven Usage Patterns par Dierk König.
L’objectif de cette présentation est de nous montrer 7 cas d’utilisations réels de Groovy dans le monde de l’entreprise. Voici une photo prise durant la séance :
#1 SuperGlue
Groovy permet de créer rapidement des applications simples en utilisant l’API de base. Dierk nous montre cela en écrivant en quelques lignes un lecteur de flux RSS qui affiche dans une fenêtre de type Swing la liste des derniers billets. Groovy est un moyen rapide de créer de l’assemblage. Il montre la lecture d’un flux XML et le traitement du DOM, puis ensuite la partie Swing. Vraiment intéressant.
#2 Liquid Heart
Ce pattern d’usage vise à nous montrer comment réutiliser la couche métier d’une application existante pour réutiliser les services avec du Groovy. La démonstration nous montre comment retirer du code métier écrit en dur pour le remplacer par du script Groovy. Chez mon client actuel nous nous en servons pour le calcul du risk par exemple. Ici Dierk nous montre comment externaliser le calcul de bonus d’un salarié dans un script Groovy chargé par Java à l’exécution, et évalué selon les paramètres. Cela vous permet de rendre très configurable certaines parties de votre couche métier.
#3 Keyhole Surgery
Ce pattern discutable vise à ouvrir une porte cachée dans l’application afin d’exécuter du Groovy. Il montre ainsi une application Web Java classique avec des utilisateurs. Une servlet sécurisée (hem…) permet d’exécuter du code Groovy directement via le navigateur. Dans l’exemple qu’il montre, il s’en sert pour remettre à zéro des paniers d’utilisateurs qui sont invalides.
Groovy étant un langage de script, il est possible d’intervenir dans votre application Web à distance.
#4 Smart Configuration
Groovy est bien plus intelligent que des fichiers de configuration XML. L’un des cas d’usage qu’il nous montre ensuite est donc la configuration d’une application en script Groovy. L’injection et la configuration en devienne plus facile.
#5 Unlimited Openness
Plus qu’un pattern, Dierk parle maintenant de l’accès au code. Il nous recommande dans la mesure du possible de laisser le code ouvert, quoiqu’en Groovy je crois que de toutes les façons c’est le cas. Il nous montre l’exemple d’un moteur de blog écrit en Groovy, que sa société (Canoo) a porté facilement, car le code est accessible. Chaque besoin client étant spécifique, pourquoi ne pas laisser le code ?
#6 House-Elf Scripts
Pour la suite de sa présentation il s’appuie sur les Elfs de maison d’Harry Potter. Ce sont ces petits gars qui font le sale boulot pour vous, qui ne rechignent pas à la tâche. Groovy est parfait pour automatiser les tâches répétitives comme l’intégration, la construction, la gestion de release. Il nous encourage à aller regarder de ce côté. Cela tombe bien, je compte aller voir Graddle cet après-midi.
#7 Prototype
Enfin pour terminer, Groovy est un langage particulièrement adapté pour la création de prototype. L’interface Swing se fait rapidement avec Griffon, une application Web se fait rapidement avec Grails, c’est l’essence même de Groovy.
Au final en sortant j’ai appris encore de nouvelles choses sur Groovy. Lorsque Dierk tapait cependant son programme en Groovy, j’ai vu qu’il s’en sortait car il maîtrise son API à la perfection. L’aspect dynamique doit cependant vous faire prendre conscience que la maîtrise de Groovy demande un peu plus de temps.
0 no like