A l’occasion du relookage de mon blog, j’ai repris quelques vieux posts dans la partie « Moi ». Je rassure tout le monde tout d’abord. Je n’en n’ai pas parlé mais je suis bien papa depuis le 20 octobre 2005 d’un petit Robin. Aujourd’hui agé de presque 7 mois, cela a changé beaucoup de choses dans notre vie. Tout va bien.
Revenons à cette histoire de transition vers Bangkok. L’an passé je travaillais dans une équipe franco-américaine sur un serveur java de gestions des alertes et de portefeuille en temps réel. Restructuration et diverses histoires plus tard, le logiciel a été envoyé à Bangkok en thailande. Pas plus tard que ce matin j’ai parlé avec l’ancien chef de projet via Skype. Tout se passe bien là-bas, même s’il fait une chaleur du diable. De ce que j’ai appris sur les thailandais dans le monde professionel: il y a un gros turn-over. En effet en général, les étudiants se forment pendant 2 ou 3 ans puis prennent ensuite un premier job. Quelques temps plus tard, ils reprennent alors d’autres études, puis reprennent un autre job plus tard, et ainsi de suite. Le premier truc qui étonne en tant que français donc, c’est la vitesse de rotation des équipes.
Différence aussi: la motivation. Là-bas les équipes sont en moyenne plus jeunes, plus dynamique et plus motivees que chez nous. Je ne sais pas exactement pour quelles raisons, c’est simplement un constat fait par 2 français qui y travaille depuis presqu’un an…
La culture est aussi différente. La thailande est un pays de l’Asie du Sud-Est qui n’a jamais été colonisée. La place de la famille royale est très importante, la cultur/Pe est différente aussi par rapport aux voisins.
Le travail entre les français et les thailandais n’est pas évident au premier abord. Dans notre culture latine, les conflits font partis du paysage, les moments de coup de gueule ou de stress font presque partis du paysage. Notre formidable capacité à refuser puis accepter de nouvelles idées n’existe pas chez les thaïs. Ainsi une nouvelle fonction dans notre ancien logiciel, aurait susciter chez nous quelques discussions et n’aurait pas abouti si celle-ci n’était pas bénéfique pour l’équipe. Au contraire chez nos autres colluegues, la culture du « non » est moins forte. Ainsi une idée d’un supérieur sera mise en production alors qu’en france elle aurait suscitée moultes réunions et conflits… Différence donc…
Quoi d’autre ? le reporting est difficile. Basés sur des faits, il faut faire attention au sens que nous allons donner à la phrase « c’est terminé » ou à la phrase « tout va bien ». Autant chez nous à cause de notre pessimiste et de notre culture, nous aurons un « c’est terminé » lié à un programme terminé, autant chez nos colluegues thailandais le « c’est terminé » est subjectif… Il y a d’ailleurs 3 ou 4 façons de dire « oui » en thailandais, chacun de ces oui ayant une nuance différente…
Bref voilà pour cette transition ce que j’avais envie de raconter…
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